Cambriolages, vol, harcèlement et violence : Comment la population souffre du chaos de l’asile dont le centre-gauche est responsable

Le 30 juillet dernier, l’UDC Suisse organisait une conférence de presse à Giffers, dans le canton de Fribourg, à proximité du centre fédéral de requérants d’asile de la Gouglera afin de faire le bilan des 200 jours du Conseiller fédéral Beat Jans à la tête du Département fédéral de justice et police.

Notre conclusion est sans appel : le chaos de l’asile a pris une ampleur insupportable pour la population suisse. La gauche, à l’instar de son Conseiller fédéral Beat Jans, préfère continuer de faire l’autruche et d’attaquer l’UDC en affirmant que nous faisons un « copier-coller » en répétant chaque année les mêmes choses sur la politique d’asile.

Bien évidemment, l’UDC aimerait pouvoir arrêter de dénoncer le chaos de l’asile ; cela signifierait que ce problème serait réglé. Il n’en est malheureusement rien et la majorité de centre-gauche, tout comme le Conseiller fédéral Beat Jans, préfèrent tourner la tête et regarder ailleurs plutôt que voir la réalité en face. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

Quelle est la réalité de l’asile en Suisse ?

Mais avant d’exposer cela, je vous rappelle la particularité de l’asile. Il s’agit de la seule voie de migration qui confère à la personne un droit objectif à s’établir dans un autre pays. Cela signifie que toute personne qui remplit les conditions pour être reconnue comme réfugié au niveau international a le droit de s’établir en Suisse. Pour toutes les autres migrations, c’est la Suisse qui pourrait décider souverainement qui elle accueille.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, on comptait, à la fin de l’année 2023, 117 millions de réfugiés, chiffres qui a doublé en l’espace de 10 ans ! Autant de personnes qui auraient le droit à s’établir en Suisse, ceci sans tenir compte de nos capacités d’accueil.

Cela est bien évidemment impossible et le droit à l’asile doit être pondéré en fonction de la capacité d’accueil du pays.

Au droit à la protection d’un réfugié, nous opposons le droit de la population suisse de vivre en sécurité. Il est quand même paradoxal et choquant de constater que souvent en Suisse, la sécurité de la population suisse est mise en danger par des personnes que l’on accueille généreusement et qui viennent demander protection.

En tant qu’Etat souverain, la Suisse a le droit de décider elle-même du nombre de demandeurs d’asile quelle souhaite accueillir. Cela est d’autant plus vrai que la plupart

des demandeurs d’asile ne sont pas des réfugiés et qu’ils traversent généralement de nombreux pays sûrs avant de déposer une demande d’asile en Suisse. Nous ne sommes pas dans un cas d’urgence où une guerre serait perpétrée à nos frontières et/ou la vie d’êtres humains serait en danger imminent.

Ainsi pour l’année 2023, environ 30’000 demandes d’asile ont été déposées pour la Suisse, auxquelles s’ajoutent les mesures de protection spéciale concernant l’Ukraine pour environ 20’000 personnes, soit 50’000 personnes au total. Cela est l’équivalent des populations des villes de Sion et de Sierre ensemble, pour une seule année. Cela n’est pas possible et les infrastructures d’accueil sont surchargées. Pour l’année 2024, la Confédération prévoit à nouveau jusqu’à 40’000 nouvelles demandes d’asile.

Quels sont les conséquences de cette politique, de ce chaos de l’asile qui perdurent en Suisse ?

Vous l’avez entendu de la part de notre président Marcel Dettling : la criminalité importée a massivement augmenté. La Suisse n’est plus un pays sûr. De nombreux citoyens ne se sentent plus en sécurité – même dans leur propre maison. Cela concerne en premier lieu les personnes qui habitent à proximité des centres d’asile. Ils subissent les vols, les menaces, le harcèlement. J’ai thématisé, lors de la conférence de presse de l’UDC Suisse la situation dans le canton de Fribourg et la proximité du centre fédéral de la Gouglera. Je vais compléter ceci avec les témoignages que m’ont transmis nos concitoyens spontanément suite à cette conférence de presse.

Un promeneur rencontre en forêt plusieurs personnes en train de cacher, semble-t-il, de l’argent dans la forêt. Après avoir constaté qu’elles étaient découvertes, elles ont menacé le promeneur.

Une personne âgée entend du bruit dans sa maison et surprend, à 5 heures du matin, une personne fouillant dans la maison.

Une jeune fille explique avoir été harcelée dans le bus ; le chauffeur du bus lui a indiqué de rester près de lui pour qu’elle soit protégée et, comme la situation devenait critique, le chauffeur a demandé à la jeune fille de descendre et d’appeler sa famille pour qu’elle vienne la chercher. De nombreuses jeunes femmes de la région ont vécu des histoires semblables. C’est une nouvelle normalité : de jeunes femmes suisses n’osent plus prendre le bus, respectivement c’est même le chauffeur du bus qui les font descendre à cause du comportement de requérants d’asile.

Un autre exemple est celui d’un magasin qui a décidé de fermer après avoir été cambriolé par des requérants d’asile.

Il convient également de mentionner les bagarres brutales entre partisans et opposants au régime érythréen. Ainsi, le 18 février, environ 300 Erythréens se sont affrontés à Villars-sur-Glâne. Il est totalement inacceptable que de tels conflits importés se déroulent dans nos rues. Il faut également se demander pourquoi les partisans du régime érythréen sont encore ici – d’autant plus que nombre d’entre eux vivent depuis des années, voir des décennies, de l’aide sociale.

Enfin, tout le monde à en tête la prise en otage de 13 personnes par un requérant d’asile iranien armé d’une hache dans un train à Yverdon !

Voilà la nouvelle réalité de nos concitoyens : ils paient avec leurs impôts durement gagnés des milliards pour les migrants demandeurs d’asile et ne peuvent plus vivre en sécurité dans leur propre pays.

C’est cela que la gauche encourage par une politique d’asile laxiste et trop permissive. Les chiffres de la criminalité confirment également ceci puisque suite également à l’ouverture d’un centre fédéral de requérants d’asile à l’ancienne caserne de la Poya en Ville de Fribourg, la criminalité dans le canton de Fribourg a très fortement augmenté, à tel point que Fribourg est devenue, l’année passée, la ville de Suisse romande avec le plus haut taux de criminalité.

Dans le district de la Singine, où se trouve le centre fédéral de la Gouglera, les vols par effraction ont augmenté, en l’espace d’une année, de 23.7 % et les vols dans les véhicules même de 255.8 %.

Selon le rapport de la police cantonale fribourgeoise 2023 que je cite : « le nombre d’événements mettant en cause des requérants d’asile a fortement augmenté (1’330 contre 506 en 2022) ». Soit, pour le seul canton de Fribourg, c’est presque 4 interventions policières chaque jour qui concerne des requérants d’asile !

La situation est à tel point tendue dans le canton de Fribourg que sur demande de la police cantonale, le Conseil d’Etat fribourgeois a transmis, lors de sa rencontre avec la députation fribourgeoise aux Chambres fédérales, une intervention pour augmenter le renvoi des criminels étrangers car, selon le gouvernement fribourgeois, « de nombreux requérants d’origine nord‑africaine commettent de nombreux délits, présentent des signaux d’addiction marquée et ne semblent pas sensibles aux procédures pénales qui leur sont assignées ».

Voilà, Mesdames et Messieurs, la réalité de l’asile dans le canton de Fribourg, réalité qui se retrouve à de nombreux autres endroits en Suisse. C’est ce à quoi mène la politique d’asile voulue par les autres partis.

Nous sommes tous solidaires des vrais réfugiés. Mais la Suisse est notre patrie, notre pays. Nous avons ici de la place pour accueillir un certain nombre de personnes qui ont vraiment besoin de protection. Mais nos capacités d’accueil ne sont pas infinies. De plus, nous sommes en droit d’attendre que ceux à qui nous offrons une protection et que nous finançons à coups de milliards d’argent des contribuables se comportent de manière irréprochable et respectent nos lois.

Or, aujourd’hui, tel n’est pas le cas. Nos prisons sont remplies à hauteur de 70 % par des personnes d’origine étrangère, dont une partie sont des requérants d’asile. Cela est absolument insupportable et inadmissible.

Les personnes qui demandent l’asile en Suisse et qui commettent ensuite des délits n’ont pas leur place en Suisse. C’est ce qu’a décidé le peuple suisse lorsqu’il a accepté l’initiative sur le renvoi en votation. Les migrants en quête d’asile qui viennent en Suisse pour des raisons économiques n’ont pas non-plus leur place ici. Le droit d’asile doit être exclusivement réservé aux personnes réellement persécutées dans leur pays et dont la vie et l’intégrité physique sont menacées. Nous sommes prêts à en accueillir un certain nombre, mais ne pourrons pas accueillir tout le monde. Nous attendons de ceux qui s’établissent chez nous un comportement irréprochable. N’oubliez pas que notre pays fait déjà beaucoup en matière d’asile. En plus des 22’000 requérants qui arrivent en moyenne chaque année, nous accueillions encore annuellement environ 20’000 Ukrainiens au bénéfice du statut S.

Malgré toute notre sympathie envers les personnes persécutées dans le monde, le bien-être des citoyens suisses doit demeurer la priorité en matière de politique d’asile. Mais le chef socialiste de l’asile, Beat Jans, et la majorité de centre-gauche à Berne ne veulent pas résoudre les problèmes. Ils préfèrent poursuivre leur politique d’asile contre leur propre peuple. C’est pourquoi l’UDC a déposé l’initiative populaire « Stop aux abus en matière d’asile ! (initiative pour la protection des frontières) ». Soutenez cette initiative pour que nous puissions mettre fin au chaos de l’asile et rendre notre patrie à nouveau sûre.

Notre chef du groupe parlementaire, Monsieur le Conseiller national Thomas Aeschi va nous présenter maintenant cette initiative populaire indispensable.

Je vous remercie de votre engagement et de votre attention.

Partagez :

WhatsApp
Facebook